Mortal Kombat sur Master System Jeu Video

On peut le dire, il y eut avant et après Street Fighter II. Ce fut une date dans l’histoire du jeu vidéo, et en particulier dans celui du jeu de baston. Mais Mortal Kombat (MK) en fut une autre. Outre la classique distribution de mandales, ce jeu permettait en plus, par exemple, d’arracher la tête de son adversaire avec des litres de sang en prime.

Le gore faisait son apparition et un nouveau cap était franchi. Les éditeurs de jeux vidéo se faisaient un peu tirer les oreilles par les associations de familles mais ça rapportait tellement d'argent… A l'époque, Sega avait décidé de sortir une version de MK non censurée pour sa Megadrive, au contraire de Nintendo pour sa SNES. Devinez laquelle des deux s'est le plus vendue… Aujourd’hui, tout cela fait sourire et semble bien innocent quand on voit les horreurs que l’on peut trouver sur les jeux online. En plus de tout ça, MK misa également sur la forme avec des personnages directement digitalisés à partir de véritables acteurs ou sportifs, filmés en action, donnant ainsi une animation hyper réaliste (principe piqué au créateur de Prince Of Persia, Jordan Mechner). Les conversions s’annonçaient rudes. Alors quand on avait une Super Nintendo, ou même une Megadrive, on pouvait espérer quelque chose de bien, ce qui se passa d’ailleurs, mais adapter un jeu pareil sur une 8bits poussive comme la Master System, c’était prendre un sacré gros risque. Mais le merchandising est impitoyable et donc, la conversion sur Master System fut décidée et ce fut une réussite !

Dès le début, on est bluffé par la grandeur et l’aspect des combattants. C’est vraiment très fidèle. Retranscrire de la digitalisation avec 16 couleurs, il faut du talent et les programmeurs de chez Probe n’en ont pas manqué. Pas de problème là-dessus ! Ensuite vient l’animation. Et là aussi, c’est un tour de force. Les sprites, même au repos, bougent comme dans les versions supérieures ! Tous les coups sont là malgré les deux boutons de la SMS. Vos persos sautent, esquivent, décochent des uppercuts fulgurants, ont leurs pouvoirs et, bien évidemment, leurs fatalités (certaines ont été revisées à la baisse tout de même). Cette version, tout comme celle de la Megadrive, a gardé son côté gore, il suffit simplement d’avoir le cheat code pour le débloquer (le jeu par défaut ne comporte pas de sang, concession faite pour satisfaire les associations bien-pensantes qui hurlaient devant ce jeu). Côté son, bruitages hyper basiques et musique rythmée. On pourra simplement regretter le fait que seulement deux décors de fond sont présents mais qu’importe ! Le jeu est prenant, jouable, dur et rapide. Et à deux, c’est encore mieux, comme toujours.

Une conversion étonnante et de grande qualité pour cette console qui permit à leurs possesseurs, un peu oubliés à ce moment là, de pouvoir jouer à un classique du jeu d’arcade et d’en apprécier tout le parfum sans même que les possesseurs de 16bits puissent en rire.

Bon jeu qui n'a pas a rougir de sa petite soeur la md et de sa rival de sa soeur la s-nes le défaut que je lui trouve on voit toujours les memes niveau et ça c'est pas cool mais on n'est sur master et ça c'est pas mal pour un des dernier jeu a essayer.